Challenge League

Classement Club Matches Victoires Nuls Défaites Buts Points

1. SC Kriens 21 17 1 3 40 : 18 52
2. FC Concordia BS 21 12 4 5 34 : 21 40
3. Neuchâtel Xamax FC 20 11 6 3 37 : 19 39
4. AC Bellinzona 21 11 6 4 29 : 16 39
5. FC Chiasso 21 9 8 4 37 : 23 35
6. Servette FC 21 9 6 6 38 : 30 33
7. FC Vaduz 21 8 8 5 39 : 29 32
8. FC Winterthur 20 8 4 8 29 : 24 28
9. FC Wil 1900 21 7 6 8 34 : 36 27
10. FC Lausanne-Sport 21 6 8 7 32 : 37 26
11. AC Lugano 20 6 6 8 23 : 22 24
12. FC Wohlen 21 5 8 8 25 : 37 23
13. FC Locarno 21 6 5 10 22 : 35 23
14. FC La Chaux-de-Fonds 21 6 4 11 30 : 30 22
15. FC Baulmes 20 5 6 9 19 : 30 21
16. Yverdon-Sport FC 21 4 6 11 23 : 40 18
17. SR Delémont 21 5 2 14 23 : 45 17
18. SC YF Juventus 21 2 6 13 15 : 37 12

Servette peine avant de passer l'épaule: 3 points c'est tout!

publié le 04.03.2007 - 18:33, par Jérôme Rumak

Pourtant réduits à 10 dès la 22ème minute, Wil a logtemps fait séché Servette sur sa copie. A l'arrivée, trois points mérités obtenus dans la douleur.

Avant le début de cette partie, le joueur grenat Gorgone se vit remettre un maillot ainsi qu’un fanion. Cette semaine, le jeune genevois a dû mettre trop prématurément un terme à sa carrière suite à une blessure au genou. Les supporters n’ont pas manqué de lui rendre hommage par deux banderoles déployées à son attention.

Begondo se fait justice lui-même
La partie commença sur un rythme très tranquille ; les deux équipes s’observant. La première banderille fut lancée par les Saint-Gallois à la 7ème minute. Sur un coup-franc de Gsell, Schenkel put tranquillement placé une tête qui passa heureusement pour les Genevois au-dessus des buts de Marques. En ce début de partie, Wil semblait plus solide au milieu de terrain. Il bloquait correctement les velléités offensives genevoises. Les hommes de Jean-Michel Aeby ne se montrant dangereux que lors des coups-francs lointains tirés par Tréand. A la 22ème minute, bien lancé par Pizzinat, Begondo se fit arrêter irrégulièrement par Matic dans la surface de réparation. Le défenseur saint-gallois, déjà averti moins de 10 minutes auparavant, rejoignit les vestiaires prématurément. Le nouvel attaquant grenat se fit justice lui-même. Heureusement pour lui, car il s’imposa comme tireur alors que Tréand était normalement le tireur attitré. La fin de la mi-temps n’apporta pas grand-chose aux 3085 spectateurs qui garnissaient le Stade de la Praille.

Tout vient à point à qui sait attendre
La deuxième période se déroula de manière particulière. En effet, Servette n’emballa jamais les débats. Wil jouait haut malgré son infériorité numérique. Et comme la circulation du ballon côté grenat se faisait plutôt à l’horizontale qu’à la verticale, il n’y eut pas grand-chose à se mettre sous la pupille. Aux alentours de la moitié de cette deuxième mi-temps, Wil poussa tant et plus dans le but d’égaliser et de pouvoir ensuite « bétonner » derrière. Mais mis à part un coup franc de Gsell bien claqué par Marques, les Saint-Gallois ne mirent que très rarement à mal la vigilance de la défense genevoise. Dès l’entrée de Londono, les Servettiens augmentèrent le rythme et profitèrent de leur supériorité numérique. Et à cinq minutes du terme, suite à un centre de Chedly, Begondo contrôla la balle et se débarrassa de son cerbère. Il servit Pont sur un plateau. Le remplaçant grenat trompa Taini d’un tir croisé précis.

Avec ces trois points importants, Servette fait une très bonne affaire ce week-end. Toujours invaincue à la maison, la troupe d’Aeby doit encore accélérer la transmission verticale du ballon. Car devant, Begondo, très solide et très combatif apporte beaucoup. Servette, cet après-midi, a fait plaisir à son nombreux public. Et ça, c’est également très important.

SERVETTE ET SON HISTOIRE

Du Pré Wendt au Parc des Sports

Le “Football Club de la Servette” fut fondé le 20 Mars 1890, lorsqu'un jeune homme britannique reçut un ballon ovale et voulut monter une équipe. On jouait alors au football-rugby sur le terrain du Pré Wendt. Les joueurs durent par la suite déménager sur le terrain de la Prairie puis sur la Plaine de Plainpalais. Sociétaires officiels de la Plaine, ils furent toutefois condamnés à deux ans d'inactivité durant l'exposition nationale. Lors de la reprise des activités du club en 1898, il devenait de plus en plus difficile de trouver des adversaires pour jouer au Rugby en Suisse. Ils affrontèrent quand même la grande équipe de Lyon devant 3'000 spectateurs sur la Plaine avant de créer la section football (1899) qui connut rapidement un grand essor. Servette devint dans la foulée membre de l'ASF en 1900 et déménagea au pré Cayla la saison suivante. Le Parc des Sports y fut inauguré en 1902 avec une tribune destinée aux dames et aux membres du comité. Le stade se trouve à la perpendiculaire du futur Stade des Charmilles. Servette brille alors de mille feux avec notamment 5 titres de Champion de Suisse (dont 3 sous la houlette de l'entraîneur anglais Teddy Duckworth), 9 titres consécutifs de Champion Romand et quelques milliers de spectateurs tous les week-ends.

La magie des Charmilles

En 1930, lors du retour de Teddy Duckworth à Genève, Servette remporte une nouvelle fois le Championnat de Suisse. Les grenats terminent dans la foulée troisième d'un tournoi international réunissant dix champions nationaux pour l'inauguration du Stade des Charmilles. Le président Paul Addor et le banquier Gustave Hentsch sont à l'origine de ce projet et de son unique tribune “A” qui fait la fierté des sociétaires du club. La magie du lieu fonctionne rapidement, Servette remporte ainsi ses septième, huitième et neuvième titres nationaux en 1933, 1934 et 1940 pour son cinquantenaire. La popularité du club est grandissante parmi toutes les classes de la société.

Le “Tourbillon” envoûte la Suisse

En 1946, c'est le dixième titre national. C’est l’époque du Tourbillon « la quintette d'attaque Belli-Facchinetti-Tamini-Pasteur-Fatton », emmené par « un chef d’orchestre facétieux, d'humeur inégale, inspiré, subtil, malin, narquois: Lulu Pasteur. L'ironie et l'esprit du Servette » (JJ Tillmann). Le football offensif et envoûtant, que les hommes de Jaccard reproduisent depuis cinq belles années aux Charmilles, est enfin récompensé par un trophée. Une victoire en Coupe en 1949 et un autre titre en championnat en 1950 pour le soixantième anniversaire du club complètent le tableau de chasse de cette génération exceptionnelle et populaire. Servette se porte donc très bien. Les terrains d'entraînement sont désormais au Centre de Balexert et des gradins supplémentaires sont construits aux Charmilles pour faire de ce stade une chaleureuse enceinte de style britannique.

Trois magyars au service l’équipe

En 1954, six jeunes hongrois (dont Pazmandy, Makay et Nemeth) fuient leur pays et restent en Suisse, alors qu'ils sont en stage avec l'équipe nationale junior. L'entraîneur Karl Rappan les accueille au Servette, mais c'est son successeur Jean Snella qui va reconquérir le titre en 1961 avec leur concours ainsi que celui des Fatton, Barlie, Bosson, Meylan ou Heuri. Le bilan est stupéfiant avec 46 points en 26 matchs et 77 buts marqués pour seulement 29 encaissés. Les ambitions européennes sont donc légitimes la saison suivante (1962). Dans un match fou et grâce à un triplé de Fatton et un but de Robbiani, Servette retourne un score déficitaire de 1-3 et s'impose finalement 4-3 dans les arrêts de jeu aux Charmilles devant 26'000 spectateurs face à Dukla Prague en huitième de final. Mais privé de leurs hongrois au match retour à cause des évènements politiques, Servette s'incline en Tchéquie 2-0 et se retrouve bouté hors de la compétition. Le titre national est quand même conquis une seconde fois consécutive avec brio grâce notamment aux 25 réussites de Jacky Fatton, roi des buteurs pour la troisième fois.

La saison de tous les superlatifs

En 1978-79, le Servette de l’entraîneur Pazmandy et du président Cohannier arrive à maturité. Après avoir manqué de peu le titre deux années de suite, cette formidable association d’individualités et de personnalités est au sommet de son art et réalise l’exploit jamais égalé en Suisse de remporter quatre trophées majeurs. Le public ne s’y est pas trompé et soutient son équipe en masse. 22'500 spectateurs assistent notamment, aux Charmilles, à la victoire des grenats sur leurs principaux contradicteurs de l’époque, le FC Zurich. Il s’agit d’une des dix victoires de Servette dans un tour final qui comptait autant de matchs ! En finale de la Coupe de Suisse, un match d’appui est nécessaire pour se défaire des Young Boys 3-2. La suprématie des grenats devient même insolente avec les trophées supplémentaires acquis en Coupe de la Ligue et en Coupe des Alpes.

Le semi-échec européen constitue la seule ombre au tableau d’une saison fabuleuse. Après avoir réaliser l’exploit d’éliminer PAOK Salonique et l’AS Nancy de Michel Platini, les Servettiens sont tombés en quart de finale contre les Allemands de Fortuna Düsseldorf sans avoir. Les 23'000 spectateurs des Charmilles maudissent certainement encore cette transversale qui a laissé filer la qualification dans les arrêts de jeu. Dommage, car ce fabuleux Servette semblait capable d’aller au bout du rêve.

La folle dernière décennie des Charmilles

Il faudra attendre la prise de pouvoir –et le sauvetage financier du club- par le populaire Paul-Annick Weiller pour fêter le seizième titre national des grenats (1994). Les prodiges Anderson (11 buts en 6 mois), Neuville (16 buts), Sinval (7 buts et 11 assists) ou encore Djurovski en défense ont contribué aux côtés des genevois Aeby et Barea à écrire une belle page de l’histoire du club avec un football offensif et châtoyant. Le titre a été remporté à la dernière journée au détriment des Grasshoppers grâce à une victoire sur le terrain des Young Boys 1-4.

En Décembre 1996, Servette est repris par le groupe français Canal+ suite à la grave maladie du président sortant qui a épongé une nouvelle fois les dettes en passant la main. La progression est constante jusqu’au dix-septième titre de Champion remporté en 1999 sous la direction de l’entraîneur genevois Gérard Castella. Les coéquipiers de Pédat et Fournier sont sacrés dans une rencontre folle sous le déluge à Lausanne face à leur concurrent direct 2-5. En 2001, ce formidable groupe est une nouvelle fois sacré, en Coupe de Suisse, victoire 3-0 à Bâle face à Yverdon devant 15'000 supporters grenats.

Dernier grand fait d’arme de l’histoire du vétuste mais bouillant Stade des Charmilles, un parcours européen grandiose disputée à guichets fermés à domicile de bout en bout en 2001-2002 (éliminations successives de Slavia Prague, Real Saragosse et Hertha Berlin avant de tomber en huitième de finale contre Valence, le futur lauréat de la compétition). Le Stade des Charmilles sera ensuite définitivement abandonné le 8 décembre 2002 après un nul 4-4 arraché contre Young Boys suite un spectaculaire dernier quart d’heure (3 buts !) qui a enflammé le public une dernière fois dans ce lieu magique.

Renaissance entre La Praille et Balexert

Le déménagement de Servette sur l’autre rive au nouveau Stade de Genève aurait pu contribuer au sauvetage financier du club –en dillettante depuis plusieurs saisons- mais cela n’a pas suffit. Les affluences ont certes pris l’ascenseur malgré des résultats en demi-teinte (une petite troisième place au mieux, mais plus de 10’000 spectateurs de moyenne sur deux ans dans l’élite avec des pointes à 30'000 et 20'000), mais l’équipe professionnelle fait faillite. Genève se retrouve orphelin de son équipe de première division et Servette doit donc se reconstruire à La Praille et en 1 ère ligue, sous la houlette de la direction du secteur amateur et formation. A ce niveau de jeu, le club compte toujours sur un soutien populaire important –plus d’un millier d’abonnés !- et sur des dirigeants ambitieux voulant faire remonter le club au plus vite dans l’élite tout en prônant rigueur financière, travail, transparence et honnêteté. Sous la houlette du président Francisco Vinas, le club a repris ses quartiers généraux au Centre sportif de Balexert ou s’entraînent, comme par le passé, toutes les équipes du club.

Avant LS-Servette : Interview avec l'ancien lausannois Sebahatin Yoksuzoglu

publié le 17.03.2007 - 19:04, par Lionel Brulhart

Yoki et Reis à la lutte. Rebelotte dimanche ?


Le milieu de terrain nous parle de son passé lausannois et du match de dimanche.

Megafoot : Quelle impression cela vous fait-il de venir rejouer à la Pontaise, avec le maillot servettien, 4 ans après avoir quitté le club vaudois ?


S. YOKSUZOGLU : "Avec le maillot lausannois, je n'ai jamais gagné contre Servette à la Pontaise. Et depuis que je suis à Servette, je n'ai bien sûr jamais rejoué contre Lausanne à la Pontaise. Donc, c'est sûr qu'il va y avoir des sentiments particuliers qui vont ressurgir en revoyant le stade et en entrant dans les vestiaires. J'ai en tous les cas passé mes meilleurs moments footballistiques au LS. Mais nous sommes des compétiteurs et j'espère gagner avec Servette.

MF : Quels sentiments vous avait laissé la faillite du club ? Etiez-vous touché émotionnellement ou aviez-vous, en tant que quasi-professionnel, réussi à mettre vos émotions de côté ?

S.Y. : "Ca m'avait beaucoup touché. J'étais en renégociations de mon contrat pour les années à venir, car j'avais projeté de rester au club. En plus de cela, à l'issue du 2ème tour, je m'étais blessé à la cheville et tout cela m'avait donc fait beaucoup de mal de voir disparaître un club comme Lausanne-Sports. Mais je n'en veux à personne.

Suite à cette faillite, je suis parti à Meyrin à l'époque en LNB, puis à Baulmes pour le 1er tour et ensuite à Yverdon. J'avais participé à la promotion en LNA des vert-et-blancs et en décembre j'étais parti à UGS, club de 1ère Ligue. Nous avions fait là-bas les finales de promotion et avions perdu contre... Servette. Club que j'ai rejoint en juin 2006.

MF : Pour parler d'un passé plus proche, vous n'aviez joué que 33mn lors du match aller. On imagine que vous avez une petite revanche à prendre ?

S.Y : "J'espère déjà que je vais jouer demain. Au match aller, c'était un choix tactique de l'entraîneur de me sortir. Pour finir, nous nous étions imposés, donc j'étais finalement heureux. Mais j'ai tout de même une petite revanche personnelle à prendre, vis-à-vis de moi-même tout simplement.

Concernant le match de dimanche, j'espère que cela sera une fête du football dans une bonne ambiance. Mais je ne me fais pas de soucis à cet égard. Je connais les fans lausannois et je sais qu'ils ne sont pas violents. J'ai toujours de très bons souvenirs d'eux.

MF : Votre favori et pronostic pour le match de dimanche :

S.Y. : Victoire servettienne 1-2 avec des buts de Bengondo et moi-même".

Le retour de "Monsieur Paul"

Selon Le Matin du jour, Paul Garbani s'est vu offrir de nouvelles fonctions au sein du LS. Il travaillera en effet avec Stéphane Chapuisat pour la détection et la formation de nouveaux talents. Il s'occupera également de l'analyse tactique des matches et des débriefings.

Tous au stade

Nous vous rappelons que pour ce match et dans le cadre de l'opération "Tous au stade" organisée par les dirigeants lausannois, les prix de tous les billets ont été réduits de moitié. L'occasion est donc belle de faire revivre cette belle Pontaise. Il est également conseillé d'arriver tôt au stade afin d'éviter les longues files d'attente aux caisses et aux entrées, mais également d'entrer suffisamment tôt dans les différents blocs afin de pouvoir assister et participer à un "tifo" organisé par les Rabiosos, l'un des deux kops de la Pontaise.

Les absents

Pour ce match, le Lausanne-Sport devra renoncer aux services de Kaissi, touché à l'arcade sourcilière droite à Wil et absent pour 6 semaines. Comisetti, qui souffre toujours du dos suite à un choc subi contre Delémont il y a 2 semaines, s'est contenté de trottiner cette semaine et est incertain. Crettenand (suspension), Garcia (décès de son papa) et Reis (blessure) devraient faire leur retour.

Côté servettien, Jean-Michel Aeby ne compte ni blessé, ni suspendu et devrait donc pouvoir compter sur tout son effectif.

Voici le tifo quond a fait avec greg et mon frere (La section-Grenat)

LS-Servette : la victoire de la solidarité

publié le 18.03.2007 - 18:42, par Lionel Brulhart

Les Lausannois s’imposent à l’arraché dans un derby lémanique sans temps-morts


Se rassurer

C’est à un bon match, disputé sur un véritable champ-de-patates – merci le Service des Sports - et rythmé que les spectateurs ont eu l’occasion d’assister. Servette domine territorialement, le LS se crée quelques demi-occasions. Tactique ultra-défensive donc pour des Lausannois qui avaient besoin de se rassurer, avec le seul Mauro en pointe et deux stratèges pour organiser le jeu avec Rey et Bugnard.

Ce sont pourtant les bleu-et-blancs qui se montreront les premiers dangereux avec à la 19ème minute un très bon relais Bugnard-Rey. Ce dernier entre dans surface de réparation mais sa frappe de l’extérieur du pied droit passera à côté des buts de Marques.

A la 28ème minute, Servette se rebiffe : mêlée dans les 5m lausannois et c’est finalement, Bengondo qui parviendra à extraire le ballon de la mêlée mais pour le transmettre… à un Lausannois, qui pourra dégager. Trois minutes plus tard, Scalisi laisse Vitkieviez s’enfoncer côté gauche de l’attaque servettienne jusque dans la surface de réparation. Celui-ci centre pour Bengondo qui est trop court. La pression servettienne continue avec, à la 35ème Favre qui manque sa sortie sur un centre de Chedly. Le ballon atterri dans les pieds de Bengondo, mais l’arbitre avait sifflé une pseudo-obstruction sur le gardien lausannois.

Côté lausannois, on relèvera quelques escarmouches avec Antoine Rey qui reçoit souvent de bons ballons mais en fait un mauvais usage. A la 39ème minute, ce sera cependant la délivrance pour le Lausane-Sport. Coup-franc de Bugnard, tête de Maglioglio sauvée par Marques en corner. Sur celui-ci, le ballon naviguera dans la surface de réparation genevoise et atterrira finalement dans les pieds de Balthazar qui pourra loger le ballon au bon endroit.

La 1ère mi-temps sera sifflée sur ce score de 1 à 0 en faveur des Lausannois. Dominés territorialement, ils se sont néanmoins créés les meilleures chances.


Chemin de croix

La 2ème mi-temps s’apparentera à un long chemin de croix pour le LS, comme crucifié dans sa propre moitié de terrain. Mais, contrairement au match aller, Servette ne saura pas jamais conclure ses occasions. Ca aurait pu être le cas à la 63ème minute. Sur un ballon remis dans la surface de réparation par Londono, Vitkieviez ajustera la transversale.

On en restera là avec une victoire lausannoise qui ne restera pas dans les annales. A l’heure de l’interview, Stéphane Hunziker déclarera : «Aujourd’hui, on avait surtout demandé à l’équipe d’être extrêmement solidaire et de faire passer les intérêts de l’équipe avant tout. Ce résultat de un à zéro est pour moi le plus beau des résultats. On avait demandé également beaucoup d’abnégation dans le replacement défensif et c’est peut-être ce qui nous a empêchés de déployer un jeu plus offensif. Nous avions également plus à cœur de préserver ce 1 à 0 plutôt que d’aller chercher le 2 à 0».


Prochain match à la Pontaise, le 31 mars à 19h30 face au FC Wohlen. Espérons que le staff lausannois saura à cette occasion se montrer plus entreprenant face à une équipe argovienne loin de posséder les mêmes arguments le Servette FC.

Source: http://www.megafoot.ch/

Voici encore un tifo quond a realisee Pour Le Derby En Deplacement




Resumee:

Neuchâtel Xamax - Servette 2-0 (1-0)

Venu à la Maladière pour faire un point, Servette rentre finalement bredouille. Un verdict somme toute logique tant les Grenats ont été inexistants en phase offensive. D’un autre côté, les Genevois peuvent rage d’avoir concédé deux buts évitables.

Etait-ce le prestige de l’adversaire ou le fait de devoir évoluer sur une pelouse synthétique ? Toujours est-il que Servette a entamé la rencontre dans un dispositif inhabituellement défensif et surtout avec la peur au ventre, cause d’une grande fébrilité dans tous les compartiments du jeu. Totalement étouffés, ils laissaient la maîtrise du jeu aux maîtres de céans et se montraient incapables de développer la moindre action de jeu.

Dommage car ce Xamax-là, quoi que dominateur, était loin d’être transcendant et semblait même prenable pour un Servette dans son état normal. Un des rares Genevois à tirer son épingle du jeu était le toujours vaillant capitaine Oscar Londono qui, à lui seul ou presque, régnait sur l’entrejeu. Bref, sans être bon et malgré une charnière centrale moins à l’aise qu’à son habitude, Servette contenait sans difficultés les assauts désordonnés des Neuchâtelois.

Et puis survint cette fatidique 22ème minute qui vit Marques hésiter à sortir pour aller capter un ballon qui semblait d’autant plus anodin que Bratic et Girod paraissaient pouvoir le contrôler. Sentant le bon coup Merenda en profita pour passer en force et aller tromper Marques d’un plat du pied. Certes le ballon rebondit sur le poteau mais pour se retrouver à nouveau dans les pieds de l’attaquant neuchâtelois qui, à bout portant, n’avait plus qu’à conclure dans le but vide.

Quelques minutes plus tard cependant, Marques sortit le grand jeu pour détourner en corner un tir de Casasnovas (suite à une remise de Coly qui avait gagné son duel avec Celestini) qui prenait le chemin des buts. C’est à partir de là que Servette reprit ses esprits. S’articulant à nouveau dans un 4-4-2 qu’ils connaissent bien, les Genevois, emmenés par un Lionel Pizzinat inspirés, parvinrent enfin à se hisser au niveau de leurs adversaires sans toutefois réussir à tromper la vigilance de l’arrière-garde neuchâteloise, le premier tir en direction de Zuberbühler, signé Londono, ne survenant que dans les arrêts de jeu et passant nettement au dessus de la cage.

Servette revint sur le terrain avec de meilleures intentions et une tactique chamboulée, Londono ayant cédé sa place à Pont qui se positionna sur le flanc droit laissant dans l’axe Boughanem et Pizzinat, ce dernier occupant une position plus en retrait qu’en première période. Et on vit Servette enfin se montrer créatif, à l’image de Chedly inexistant avant la pause et redevenant après le thé le vivace attaquant qu’on connaît. Et même si la première occasion de la mi-temps fut neuchâteloise, Coly ayant profité d’un mauvais contrôle de Celestini pour aller affronter Marques et échouer sur le dernier rempart genevois qui avait bien bouché son angle, on sentait que Servette pouvait se donner les moyens de croire à un retournement de situation. Cette impression redoubla dès que sur le côté gauche Yoda relaya Tréand et apporta à son équipe sa vivacité et son sens du dribble. Las, le jeune Servettien se montra souvent un peu trop personnel mais au moins il eut le mérite de montrer aux siens la marche à suivre.

Mais les belles intentions genevoises allaient être coupées lorsqu’à la 66ème, sur un coup franc, Merenda se retrouva complètement seul au deuxième poteau et parvint de la tête à mettre le ballon hors de portée d’un Marques qui, cette fois, n’y pouvait strictement rien. Dès lors Servette n’eut rien d’autre à faire que de sauver l’honneur et malgré l’entrée en jeu de Dubois, dont la volonté permit à Servette de se montrer encore un peu dangereux à quelques reprises, rien n’y fit. Et si Zuberbühler put fêter son premier blanchissage sous les couleurs xamaxiennes, c’est bien à la mauvaise performance offensive des Genevois que cela fut dû.

Source: http://www.grenats.ch
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Après Xamax - Servette: interview


Retrouvez la réaction de Jean-Charles Dubois à l'issue de la défaite concédée face à Neuchâtel Xamax.

D'un côté tu as retrouvé le terrain, de l'autre Servette a perdu. As-tu un sentiment mitigé?

Je suis surtout déçu car on avait beaucoup d'ambitions pour ce match et vu la façon dont cela s'est passé, on n'a pas été à la hauteur. Maintenant il faut regarder devant soi et s'entraîner afin de se remettre sur les bons rails et faire des points lors des prochains matchs.

Toi qui es un joueur offrensif, tu entres sur le terrain pour jouer les sauveurs. Que se passe-t-il dans la tête?

Je sais que je dois entrer pour faire bouger les choses, marquer ou faire une bonne passe. Ca n'a pas marché et je suis déçu de ma prestation en général. Il y a bien eu cette remise de la tête (car dans cet angle je ne pouvais pas marquer) mais c'est trop peu... La différence entre Xamax et Servette en ce moment c'est qu'ils ne font pas d'erreurs défensives et que nous, on en fait deux que l'on paie cash.

En ce moment Servette marque très peu (un but en quatre matches)...
C'est en effet un problème. On doit travailler cela devant le but afin d'inverser la vapeur et de retrouver la victoire car cela fait aussi un bon moment qu'on n'a plus fait trois points.

Interview réalisé par Antoine Bernheim.
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Un grand merci à nos nombreux supporters



Les dirigeants et les joueurs du Servette FC tiennent ici à chaleureusement remercier les très nombreux supporters (2 cars, 3 minibus et de nombreuses voitures) venus les encourager cet après-midi au Stade de la Maladière à Neuchâtel. On se serait presque cru à domicile!

Votre soutien et votre comportement irréprochable à l'intérieur du stade n'est pas passé inaperçu. Un remerciement tout particulier pour la magnifique animation réalisée par la Section Grenat à l'entrée des joueurs sur le terrain.

Nous vous donnons rendez-vous ce dimanche à 16h au Stade de Genève pour la venue du FC Locarno.



SOURCE : http://www.servettefc.ch/

Faut metre en caus le depart de julian esteban qui et parti a renne a la pause hivernal encore meillieur buteur de chalenge ligue voila voilou